Végétarien ou pas ?
Bonjour
Il y a aujourd’hui de nombreuses personnes qui deviennent végétariennes.
Végétariens, oui mais pas trop vite
Nous pensons que c’est une évolution normale et souhaitable, néanmoins nous voudrions rappeler qu’il est toujours préférable d’écouter son corps et de ne pas vouloir aller trop vite, surtout dans ce domaine.
Lors de séminaires, conférences ou voyages à caractère spirituel, nous voyons certaines personnes qui a l’heure du repas prennent beaucoup de précautions pour être sûres de ne pas manger de viande et parfois bien montrer qu’elles sont végétariennes . Pour nous dans ces cas cela pourrait bien trahir un contrôle excessif, probablement causé par un excès d’orgueil spirituel.
Ne pas être extrémiste et écouter son corps
En effet il est tout à fait possible d’être végétarien et parfois de manger un peu de viande.
Jésus mangeait de la viande lorsqu’il était invité.
Pour nous on devrait écouter son corps pour savoir qu’elle est la meilleure nourriture pour lui, pas pour notre mental.
Donc au final être végétarien cela devrait se constater et non se décider.
Personnellement (Christian) j’ai été végétarien pendant quelques mois parce qu’une voyante m’avait dit que la viande rouge n’était pas bonne pour moi. J’étais allé au-delà de cette recommandation et avait supprimé toute viande. Mais un jour j’ai fait un rêve qui m’a fait comprendre que c’était mon mental qui me demandait cela et non mon corps, et j’ai arrêté d’être végétarien, … quelle libération !
Manque de reconnaissance et d’amour par rapport aux animaux
Pour l’argument qui dit que ce n’est pas bien de manger de la viande parce que l’on tue des animaux pour cela, il faut bien réaliser que si demain tout le monde était végétarien, il y aurait des millions d’animaux en moins sur la terre. En effet beaucoup ne sont là que pour nous nourrir, et le problème principal c’est notre indifférence, notre manque de reconnaissance, d’amour par rapport au service qu’ils nous rendent.
Ecouter son intuition
Il faut aussi rappeler que ce n’est pas en tirant sur une plante qu’elle va pousser plus vite, cela peut même la tuer.
Il semble qu’il y ait aujourd’hui des personnes qui vivent sans prendre de nourriture solide (uniquement en respirant du Prana), mais pour la grande majorité d’entre nous si nous décidons de faire comme eux, dans 2 mois nous sommes morts !
Cela se prépare et cela doit nous correspondre, correspondre aussi à ce que nous sommes venus faire et apprendre sur Terre.
En conclusion et comme d’habitude nous pensons qu’il faut écouter son intuition et ne pas faire d’excès, ni dans un sens, ni dans l’autre (la voie du juste milieu de Bouddha).
Nota: N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez.
Cordialement,
Lyvia et Christian de Succès et Spiritualité
Choix de conscience
Choix de Vie
Choisis
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Nous sommes à nous-même notre propre juge – Dès lors, sans aucun jugement vis à vis d’autrui, sans esprit dogmatique, sans aucune prétention à vouloir convaincre qui que ce soit – Surtout pas ! – Ce serait une piètre et si dérisoire illusion ! Mais simplement, tranquillement, poser un questionnement, lancer des réflexions qui n’engagent bien évidemment ici que leurs auteurs. Ainsi que des témoignages pour information éventuelle envers ceux qui n’ont peut-être pas eu l’occasion d’aborder cette autre façon de considérer la vie.
Où il est donc question d’un choix de vie, en toute conscience, sur la façon d’opter, ou non, pour une alimentation qui réduit ou supprime les aliments carnés. Pour parler clair, qui réduit ou rejette le fait de se nourrir de cadavres d’animaux. Eh oui ! Il n’y a là aucune agressivité, mais une évidence. Lorsque l’on tue – et je ne m’attarderais pas sur les méthodes souvent abominables – on fait cuire un morceau d’un animal mort que l‘on peut appeler viande, c’est bien un morceau de chair. Ce terme de viande vient à l’origine d’une expression du Moyen-Age qui désignait le « repas qui maintient la vie », et ce n’était bien souvent que des légumes, des féculents et des céréales.
Effectivement, en ancien françois, « viande » signifiait ainsi – nourriture – vivenda signifiant en latin « ce qui sert à la vie »; légumes, céréales, légumineuses, pain etc…La viande, elle, en tant que « chair animale », était désignée par un mot de la même famille : la carne. Qui donna bien sûr le terme de carnassier.
Mais il a été justement dit :
« Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui en sort» dixit Mathieu, je crois ?
Oui certes, mais ce qui en sort ne peut-il pas être aussi influencé, en une certaine mesure, par ce que l’on ingère ? « Nous sommes ce que nous mangeons » disait déjà Hippocrate 460 ans avant J.-C. Le simple exemple basique d’une mauvaise digestion qui peut rendre effectivement, soit quelque peu irritable, soit légèrement dépressif, si la qualité du met était douteuse, soit anxieux du fait d’un métabolisme perturbé – dans les cas extrêmes bien sûr. Des mets trop riches, voire trop arrosés etc. peuvent effectivement rendre la personne agressive, violente ou au contraire, indolente. Bref tout ce que l’on ingère agit sur notre état physique et psychique, et de plus, il y aurait aussi une possible influence, mais plus « ésotérique » et donc non reconnue par la science, de champs vibratoires, de fréquences inférieures imprégant la chair de l’animal, car la terreur, la panique et autres détresses ont été ressenties par cet animal dans son parcours vers la mort par abattage. Et cela imprègnerait donc sa chair ?
On peut ainsi s’interroger sur le comportement de ces Porteurs de Lumière du lointain passé, à plus proche de nous ? Qui dans la majorité des cas, s’abstenaient de manger de la viande.
Ainsi,
Pourquoi le Bouddha ?
Pourquoi les Esséniens ?
Pourquoi Yeschoua ? Dans la version essénienne ?
Pourquoi Pythagoras ? Et les pythagoriciens ?
Pourquoi Apollonius de Thyane ?
Pourquoi les Cathares ?
Pourquoi St François d’Assise ?
Pourquoi le Mahatma Gandhi ?
Pourquoi une grande partie des Sages de l’Inde ?
Pourquoi la plupart des Mystiques Soufis ?
Pourquoi les Kabir ? Et les Rabindranath Tagore ?
Pourquoi tous ces grands esprits occidentaux et orientaux – qu’ils soient Penseurs – Scientifiques – Philosophes – etc… avaient opté naturellement pour cette façon de se nourrir ? Ce que rappelle, sur un mode pour le moins « fortissimo », Marguerite Yourcenar : «Tout comme Zenon, il me déplaît de digérer des agonies » !
Petit tour d’horizon des réflexions sur ce sujet :
Leonardo DA VINCI :«J’ai rejeté la viande depuis très tôt dans mon enfance, et le temps viendra où les hommes, comme moi, regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent maintenant le meurtre de leurs semblables ».
Léon TOLSTOÏ : « Si l’homme cherche sérieusement et honnêtement la Voie de la Morale, la première des choses qu’il doit abandonner, est la consommation de viande »
PYTHAGORE : « Quel crime d’engloutir des entrailles dans ses entrailles, d’engraisser avidement son corps d’un autre corps, et de vivre de la mort d’un être vivant comme nous! »
Et bien sûr SOCRATE – PORPHYRE – PLUTARQUE – l’exubérant EMPÉDOCLE – Plus à l’orient, CONFUCIUS : «Quiconque a entendu les cris d’un animal que l’on tue, ne peut plus jamais manger de sa chair – Ne faîtes pas à autrui, ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse » (déjà lu quelque part il me semble, mais ici, ça date de 2500 ans !)
Mais aussi :
Arthur SCHOPENHAUER : « Le monde n’est pas une chose, et les animaux ne sont pas des produits pour notre usage et notre consommation. Plus que la miséricorde, nous leur devons la justice »
Francis BACON – un peu excessif quand même ce cher Bacon : « Si vous étiez convaincus qu’en donnant de la viande à vos enfants, vous leur communiquez tous les vices, vous arrêteriez cette main malfaisante et vous aimeriez qu’elle se desséchât plutôt que de lui faire exécuter un tel acte » –
BOSSUET – Le théologien évêque de Meaux : « Comme dernière conséquence du meurtre des animaux, le sang humain, abrutit, ne peut plus s’élever aux choses de l’Esprit »
Alphonse de LAMARTINE:« Ma mère en était convaincu et j’ai gardé à cet égard, ses convictions que tuer des animaux pour se nourrir de leur chair et de leur sang, est l’une des plus déplorables et des plus honteuses infirmités de la condition humaine. C’est une de ces malédictions jetées sur l’homme ».
MICHELET philosophe :« Le régime végétarien ne contribue pas pour peu de chose, à la pureté de l’âme – Spectacle étrange que de voir une mère donner à sa fille, qu’hier encore elle allaitait, cette grossière alimentation de viandes sanglantes » –
Thomas EDISON – Ingénieur américain inventeur de l’ampoule et du cinéma :«Je suis végétarien et anti-alcoolique – Ainsi je peux faire un meilleur usage de mon cerveau »… etc.. etc…avec parfois des outrances dans la manière de dire les choses, mais souvent une réelle sincérité me semble-il.
Alors on ne va pas détailler pour ERMERSON – Albert. EINSTEIN – Georges SAND – Dr Albert SCHWEITZER – JJ ROUSSEAU – G Bernard SHAW – Jiddu KRISHNAMURTI – Lanza Del VASTO – Professeur Théodore MONOD…
Bref, pourquoi tous ces êtres, d’un certain niveau d’évolution pour la plupart, pourquoi refusèrent-ils de se nourrir de cadavres d’animaux ? Ou, pour certains, émirent-ils au moins une opinion plus que favorable envers cette option ?.
Cela m’avait toujours interpellé dès ma plus jeune adolescence, et pourtant je l’étais déjà végétarien par mes parents disons à 90 %. Mais ensuite est arrivé le temps où l’on se pose réellement la question du « Pourquoi ? ». Pourquoi cette nature si grandiose, si harmonieuse par certains côtés, porte-t-elle en elle la survie des espèces, assez majoritairement par le biais de la prédation et donc de la mort de l’autre ? Ne sommes-nous alors qu’un simple animal prédateur, comme les autres animaux, sur ce point de vue spécifique de la nourriture?
En tant que jeune ado à l’époque, ce « pourquoi ? » m’interpellait souvent. Mes parents m’avaient transmis tout naturellement cette nourriture du potager de notre campagne picarde – (Neuilly Saint-Front n’était pas un village vegan !) – sans doctrine, ni même grande réflexion à ce que je me souvienne. Oui c’était naturel. Mais plus tard je voulus approfondir un peu la question.
Tous ces personnages divers et variés, souvent avec une certaine grandeur d’âme pour beaucoup, sont-ils à classer dans la rubrique des vegans fanatiques, des spécistes et autres dogmatiques parfois violents ! (ça n’existait pas encore à l’époque)
Aurions-nous alors le pouvoir de transmuer le cadavre animal ingéré, de « digérer ces agonies » comme le dit M. Yourcenar et les transmuer en effluves embaumantes et nourricières ? Mais ici, ce n’est qu’un problème de microbiote !
Serions-nous à ce point plus évolués ? Accepterions-nous de « souiller » ce Temple dans l’homme, qui nous a été offert pour cette existence ? Par ces « viandes consacrées aux idoles » de la société de consommation, ou souvent règnent l’avidité, le désir insatiable, et autres addictions ?
Car, selon des réflexions plusieurs fois entendues de la part de « spiritualistes », ceux-ci sont persuadés pouvoir « dépasser et compenser le caractère nocif du cadavre » en le « transmuant par la seule force spirituelle » dixit !
En dehors de toutes théories controversées du reste, sur la véritable nature de l’homme – à savoir – est-il par sa nature animale, un simple omnivore-carnassier pensant, et de par sa nature spirituelle, un végétarien conscient? Il y a vraisemblablement un choix, et donc il lui appartient.
Car ainsi, selon cette optique, l’on peut mieux comprendre le comportement de tous les « Porteurs de Lumière », mais aussi sur d’autres fréquences, de toutes ces belles âmes qui ont, à leur manière, participé à apporter un peu de lumière dans ce monde.
L’homme n’a-t-il pas souvent tendance à se donner bonne conscience lorsque l’on aborde ce sujet, en avalisant tout ce que proclament nos scientifiques, biologistes et autres. A savoir « l’homme doit manger de la viande pour vivre ! » Alors que beaucoup, parfois les mêmes, vilipendent de temps à autre ces mêmes groupes de scientifiques, quelquefois à juste raison – mais alors pourquoi donc leur donner raison lorsqu’ils affirment que l’homme est un carnivore par nature ? Et par conscience ? On dit omnivore, mais la consommation moyenne par ex. aux USA est de 120 kilos de viande par habitants et par an, et l’on tue ainsi 45 milliards d’animaux par année sur cette terre ! – Source INRA 1997) Depuis ça a du changé à la hausse!
Agissant ainsi, l’homme ne rechercherait-il pas plutôt de bonnes raisons pour pousuivre tranquillement son petit festin carné ? A sucer paisiblement ses os de poulet, à dévorer ses entrecôtes ?
Dans ces viandes il y a de la souffrance, de l’angoisse, de la mort imprégnée dans chaque molécule. Le champ d’information existant n’est pas à l’usage unique de notre intellect. Il serait partout dans la nature, et l’imprégnation des cellules en fait partie.
L’animal, lors de la mise à mort dans l’abattoir, est pétri d’angoisse et de terreur. Le veau, le bœuf, l’agneau, bref tout animal sent la mort de loin. Qui a pu voir des animaux essayant de s’échapper d’un camion lors du débarquement, sur les parkings de l’abattoir ? Fous d’angoisse et de terreur à l’odeur de la mort qui les attend ? Ce n’est pas du sentimentalisme, c’est une prise de conscience devant la souffrance infligée par des humains, simples employés qui se sont sans doute comme « blindés» à la souffrance, à des créatures vivantes et sans défense. Capables d’ éprouver des émotions puisqu’étant doté d’un corps astral comme l’on dit, et donc capables de pressentir l’angoisse de leur funeste destin aussi.
Choix de Conscience – Choix de Vie – Choisissons.
Une expérience parmi tant d’autres :
“Soudainement, j’ai regardé le taureau. Il avait cette innocence que tous les animaux ont dans leurs yeux et il m’a imploré du regard. Ce regard fut pour moi comme un cri pour la justice qui retentit au plus profond de moi. J’eus l’impression d’être la pire merde sur la terre.” –
Alvaro Muneda, ancien matador devenu végétarien et militant contre la tauromachie.
Merci pour ce commentaire très complet. Je n’ai rien à rajouter si ce n’est que je pense que nous allons tous vers le végétarisme, mais à notre propre rythme et qu’il ne convient pas de trop forcer les choses.